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DU TRADUCTEUR.

dans le manuscrit de M. Scott, et dans les trois manuscrits d’Égypte.

Quant à la première partie de l’ouvrage, qui paroît être originale, du moins par rapport aux autres, je crois que l’aventure des deux frères Schahriar et Schahzenan, doit être encore distinguée des contes qui la suivent, dont plusieurs, peut-être même le plus grand nombre, peuvent bien ne pas appartenir entièrement à l’auteur qui s’est plu à nous tracer l’histoire préliminaire. Cette histoire, au reste, ressemble trop à celle de Joconde et du roi de Lombardie dans l’Arioste, pour ne pas croire que l’une a servi de modèle à l’autre. Mais si l’auteur arabe, comme l’époque à laquelle il a écrit pour-