Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, V.djvu/476

Cette page a été validée par deux contributeurs.
466
LES MILLE ET UNE NUITS,

manière qu’elle avoit en face le sultan, le grand visir, et les seigneurs qui avoient séance au conseil à droite et à gauche. On appela les parties les unes après les autres, selon l’ordre des requêtes qu’elles avoient présentées, et leurs affaires furent rapportées, plaidées et jugées jusqu’à l’heure ordinaire de la séance du divan. Alors le sultan se leva, congédia le conseil, et rentra dans son appartement, où il fut suivi par le grand visir. Les autres visirs et les ministres du conseil se retirèrent. Tous ceux qui s’y étoient trouvés pour des affaires particulières, firent la même chose, les uns contens du gain de leur procès, les autres mal satisfaits du jugement rendu contr’eux, et d’autres enfin avec l’espérance d’être jugés dans une autre séance.

FIN DU TOME CINQIÈME.