léance dans le moment que vous êtes entré. »
À ces paroles de Zobéïde : « Voilà, Madame, une obstination bien étrange, s’écria le calife avec un grand éclat de rire ! Et moi je vous dis, continua-t-il en reprenant son sérieux, que c’est Nouzhatoul-Aouadat qui est morte. » « Non, vous dis-je, Seigneur, reprit Zobéïde à l’instant, et aussi sérieusement, c’est Abou Hassan qui est mort. Vous ne me ferez pas accroire ce qui n’est pas. »
De colère, le feu monta au visage du calife ; il s’assit sur le sofa assez loin de la princesse ; et, en s’adressant à Mesrour : « Va voir tout-à-l’heure, lui dit-il, qui est mort de l’un ou de l’autre, et viens me dire incessamment ce qui en est. Quoique je sois très-certain que c’est Nouzhatoul-Aouadat qui est morte, j’aime mieux néanmoins prendre cette voie que de m’opiniâtrer davantage sur une chose qui m’est parfaitement connue. »
Le calife n’avoit pas achevé, que Mesrour étoit parti. « Vous verrez,