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CONTES ARABES.

nécessaires. Aussitôt les génies accoururent de toutes parts, et se prosternèrent devant moi. Je leur ordonnai de transporter à Basra toutes les richesses, les pierreries et les diamans qui étoient renfermés dans la ville d’Airain : ce qu’ils exécutèrent avec toute la promptitude imaginable.

» Voulant ensuite me venger du génie rebelle qui avoit pris, pour me tromper si cruellement, la forme d’un singe, je commandai aux génies fidèles de m’amener sur-le-champ cet esprit pervers. Il se présenta devant moi d’un air humble et suppliant ; mais je ne me laissai pas toucher par ses prières. Après lui avoir fait les reproches que sa trahison méritoit, je le fis enfermer dans un vase de cuivre scellé avec du plomb, et le fis jeter à la mer.

» Depuis ce moment nous jouissons, mon épouse et moi, de la tranquillité la plus parfaite, et rien ne manque à notre bonheur. Tous les souhaits que je puis former sont aussitôt accomplis, et toutes les richesses