au médecin ce qui venoit d’arriver à Naama.
« La jeune esclave dont vous me parlez, dit le médecin, est maintenant ou à Basra ou à Damas ; et nous n’avons point d’autre moyen de sauver votre fils, que de le réunir avec elle. » « Si vous pouvez en venir à bout, dit Rabia, toute ma fortune est à votre disposition, et je vous promets de vous faire le sort le plus heureux. »
« Ce qui me regarde, dit le Persan, est ce qu’il y a de moins pressé. » Et se tournant vers Naama : « Ayez bon courage, mon enfant, lui dit-il, bientôt vous serez satisfait. » Il demanda ensuite à Rabia, s’il pouvoit disposer de quatre mille pièces d’or, Rabia les alla aussitôt chercher, et les lui remit entre les mains.
« Mon dessein, dit alors le médecin, est de mener votre fils à Damas, et je vous jure de n’en pas revenir sans l’esclave à laquelle il est si attaché. » Il adressa ensuite la parole à Naama, et lui demanda comment il s’appe-