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AVERTISSEMENT.

dessein de l’auteur arabe qui en a fait le recueil.

On trouve de ces contes en arabe, où il n’est parlé, ni de Scheherazade, ni du sultan Schahriar, ni de Dinarzade, ni de distinction par nuit. Cela fait voir que tous les arabes n’ont pas approuve la forme que cet auteur lui a donnée, et qu’une infinité se sont ennuyés de ces répétitions, qui sont à la vérité très-inutiles. On avoit voulu s’y conformer dans cette traduction ; mais sans parler des autres raisons, on y a trouvé des difficultés si grandes, qu’on a été obligé de ne s’y plus arrêter.

On est bien aise cependant d’avertir encore les lecteurs que Scheherazade parle toujours sans être interrompue.