Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, II.djvu/41

Cette page a été validée par deux contributeurs.
31
CONTES ARABES.

LXVIIe NUIT.

Dinarzade souhaitoit passionnément d’entendre l’histoire d’Amine ; c’est pourquoi s’étant réveillée de très-bonne heure, elle conjura la sultane de lui apprendre pourquoi l’aimable Amine avoit tout le sein couvert de cicatrices. « J’y consens, répondit Scheherazade : » et pour ne pas perdre le temps, vous saurez qu’Amine, s’adressant au calife, commença son histoire dans ces termes :