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CONTES ARABES.

que l’on a souvent été fâché d’avoir parlé.

» La quatrième, de ne pas boire de vin ; car c’est la source de tous les vices.

» La cinquième, de bien ménager vos biens ; si vous ne les dissipez pas, ils vous serviront à vous préserver de la nécessité. Il ne faut pas pourtant en avoir trop, ni être avare : pour peu que vous en ayez et que vous le dépensiez à propos, vous aurez beaucoup d’amis ; mais si au contraire vous avez de grandes richesses, et que vous en fassiez un mauvais usage, tout le monde s’éloignera de vous et vous abandonnera. »

» Enfin, Noureddin Ali continua jusqu’au dernier moment de sa vie, à donner de bons conseils à son fils ; et quand il fut mort, on lui fit des obsèques magnifiques…

Scheherazade, à ces paroles, apercevant le jour, cessa de parler et remit au lendemain la suite de cette histoire.