Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, I.djvu/352

Cette page a été validée par deux contributeurs.
316
LES MILLE ET UNE NUITS,

vous plaira. » Le Calender s’en excusa, et supplia la dame de lui permettre de demeurer, pour avoir la satisfaction d’entendre l’histoire de ses deux confrères, qu’il ne pouvoit, disoit-il, abandonner honnêtement, et celle des trois autres personnes de la compagnie.

« Sire, dit en cet endroit Scheherazade, le jour que je vois, m’empêche de passer à l’histoire du second Calender ; mais si votre majesté veut l’entendre demain, elle n’en sera pas moins satisfaite que de celle du premier. » Le sultan y consentit, et se leva pour aller tenir son conseil.