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CONTES ARABES.

il, je vous suis infiniment obligé de la peine que vous avez prise ; je vous en remercie : adieu. » « Mon cher cousin, m’écriai-je, qu’est-ce que cela signifie ? » « Que cela vous suffise, me répondit-il, vous pouvez reprendre le chemin par où vous êtes venu. »

Sheherazade en étoit là, lorsque le jour venant à paroître, l’empêcha de passer outre. Le sultan se leva, fort en peine de savoir le dessein du prince et de la dame, qui sembloient vouloir s’enterrer tout vifs. Il attendit impatiemment la nuit suivante pour en être éclairci.