Page:Les Merveilleux Voyages de Marco Polo, éd. Turpaud, 1920.djvu/218

Cette page a été validée par deux contributeurs.

maisons pour héberger mes pèlerins, ou tu mourras de male mort. »

Dès le lendemain matin, le prince fit retirer son riz et il racontait son songe à tout le monde. Les chrétiens en eurent une grande joie et rendirent grâces à Dieu et au bienheureux. En ce lieu se produisent fréquemment des guérisons miraculeuses, le plus souvent, en faveur de chrétiens.

Voici comment les moines chargés d’entretenir l’église racontent la mort du saint. Il était, disent-ils, en oraison dans un ermitage du bois. De nombreux paons l’entouraient, car ils foisonnent dans le pays. Un de ces gavi dont j’ai parlé plus haut était à la chasse. Il lança une flèche contre un des paons, mais la flèche atteignit au côté droit le saint qui en mourût.