Page:Les Loisirs du chevalier d'Eon t1.djvu/246

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

yennant une certaine somme : mais c’est une erreur manifeste, car en 1658 la possession en fut accordée à perpétuité à la maison de Brandebourg ; & l’on ne sauroit la porter à s’en dessaisir qu’autant qu’elle le voudra bien. Sur Drahim & Elbing.9. La position de la république est différente à l’égard de la Starostie de Drahim dans la nouvelle marche, & de la ville & du territoire d’Elbing dans la Prusse royale. La maison de Brandebourg jouït à la vérité de ces domaines, qui lui furent livrés, le premier en 1669 : mais elle ne les tient qu’en hipotheque & comme un gage de la somme de 42,000, écus d’Allemagne, que la république lui doit pour prix de quelques secours qui lui ont été fournis contre la Suède. Ainsi les droits de la Pologne, tant de suprématie que de retrait, sont constamment en pleine vigueur, & il n’y à que de l’argent à chercher pour faire le rachat.

Sur Dantzig.10. Quoique les habitans de Dantzig prétendent assez généralement n’être que sous la protection & non sous la domination de la Pologne ; il est néanmoins certain