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D’une éternelle tendresse
Elle assurait mon amour.
Va bien, va bien, ma petite,
Console-moi vite.
Un autre lit, en ce moment,
L’entend faire un pareil serment.
Ah ! Marton, etc.

Marton, pardonne à mes larmes,
Hélas ! ton sein trop charmant
Me rappelle tous les charmes
De l’objet de mon tourment.
Va bien, va bien, ma petite,
Console-moi vite.
Ta maîtresse, à l’amant qui l’a,
En montre deux comme ceux-là.
Ah ! Marton, etc.

Lorsque tu te mets en nage
Pour effacer tant d’attraits,
Ton adroit libertinage
Semble augmenter mes regrets.
Va bien, va bien, ma petite,
Console-moi vite.
Aujourd’hui Sophie est, crois-moi,
Non moins indécente que toi.
Ah ! Marton, etc.

Combien dans ses lacs perfides
J’ai fait d’efforts imprudents !