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Le Mont-Louis, à son tour, de la mode
Subit enfin l’inévitable loi,
Et pour en suivre exactement le code,
Petits et grands, tout y court sans effroi.




MANDEMENT DES VICAIRES GÉNÉRAUX DE PARIS[1].

(mars 1817.)


Air : Allez voir à Saint-Cloud.


Pour le carême, écoutez
Ce mandement, nos chers frères,
Et les grandes vérités
Que débitent nos vicaires.
Si l’on rit de ce morceau,
C’est la faute de Rousseau ;
Si l’on nous siffle en chaire,
C’est la faute de Voltaire[2].

  1. La plus grande partie de cette chanson est due à M. de Béranger. Elle a été composée en société, dans un souper. (Note de l’édition des Chansons inédites de Béranger. Paris, chez les marchands de nouveautés, 1828, in-16.)
  2. Peu de semaines après la publication de ce mandement les journaux annoncèrent que dans un grand nombre de villes, à Bourges entr’autres, on avait publiquement livré aux flammes nombre d’exemplaires des œuvres de Voltaire et de Rousseau (1817).