Page:Les Français peints par eux-mêmes - tome I, 1840.djvu/350

Cette page n’a pas encore été corrigée

L’Cd LA IKl.M- l’ILl-i ;.

’In le cniiiiiiis ;i |iciiic. cl déjà, jeiine lille. Tu vois à li’s rôles liianilir une lamille, Au sourres du lionlieur lu penses I enivrer. Vos premières anuiins ne seroni poini Iroublées.

ous Oies deux uioiliés par le ciel assemblées 

(Ju’oa lirise sans les séparer ! Et ton cœur bat pins vite , et tu sona ;es sans cesse A ce jeune bonnne, olijet d’une ardente tendresse ; C’est l’aube de tes jours, l’étoile de tes soirs ; Et. ipiand autour de loi vient peser la nuit .soinl)re . Ainsi (piun leii lollet , lu ois luiie dans l’ombre l.’elilieelle de ses yeu noirs.

Qu’il est trompeur l’espoir dont .son àme.se flatte ! Avec son babit noir et sa blanebe cravate, l !n bomme. procureur ou notaire, apparaît Et de fleurs d’oranner parant ta ebeveliue. Tu vas te consumer. MCtiine douce et piuf. Sur les autels de l’intéièt.

Malheur à toi, malheur, àme dépossédée. Qui d’un bel avenir avais conçu l’idée , Qui marchais le front liant, lièie de ton printemps ! C’est ainsi (pie tout char dans sa cotir.se dévie ; l^armi nous, ipii ne peut a[)pli(pier à la vie L’histoire des l)àtuns lloltanl.s ’ ? ïii vas à cbaipie instant de ton pèlerinage Contre (piehpie douleur le heurter au passage ; l’ieure sur le tombeau de les plaisirs delimls !... L âge te vient saisir dans l’ivres.se et la joie , Comme la nuit surprend une abeille ipii ploie Sous sa récolte de parfums.

Qu’est-ce donc (pie l’amour ’ ? Un .songe de poêle, Un esclave déchu ipi’oii vend et (pi’on achète. Un orphelin banni du foyer paternel, Ln beau feu (pie le monde éteint avec colère, Un rêve (pie l’on peut commencer sur la terre. Qui n’est ré’alisé (pi’au ciel

Qu’est-ce que la jeunesse ? Un brillant météore , Un jour dont le déclin est proche de l’aurore. Dont le souille du temps vient dissiper l’azui . Un éclair (pii sCleint au milieu de la pluie. Et présage au luorlel eiuhanpié sur la vie Les leiupèles de l’âge mûr E. de I>ABÉDOi.LicnnE.