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ii’iiiie un lit’aii JOUI’ ilck’. |iiir cl riant loiimif elle. 

<^)iif lie inilU’ ^|lll’n(ltMl|■■. le siilcil t’tiiiirlle . (^Ki’il lasse eu vaiîiies dOr inisseler les molssiiiis. Dans les ehanips d’alenluui’ vous la voyez erianle, Kavir à rcjrlaniier sa parnre oiloranle , l’"l iiii’oier dans les buissons. l.’liiver, ce sunl les liais, les leles. les soirées. I)e Inslres. de festons les sjdles déeoi-ëes. F,t la danse, et roiclieslie aux aeeoids enehanteins. I.à tonte radieuse, et de Meurs eouroiuiée. Heine par le plaisir, elle est environnée l>e son eorléire de Malteiirs.

Oh ! ijue d’illusions nombreuses et pressées, Dansent à son chevet, les mains eutrelaeées ! lîien de son liorizon n’assombrit la couleur. Il est de pourpre et d’or, et le .sort inlidéle J)ans sa coupe jamais ne versera pour elle Le suc amer de la douleur.

l.ors(|ue poiu’ lui voiler les peines préparées, l.’espoir a (l«’|)loyé se.s ailes azurées.

oit-elle les chagrins dans l’ombre s’attrouper ’ 

Au détour du .sentier (pie suit la voyawu.se. Peut-elle voir la mort, implacable faucheu.se, Embustiuée et prête à frajiper ’ ? >on-, eempt de soucis s’écoule son jeune àjje ; La vieillesse à ses yeux est un lointain rivaire. Dont sa banjue toujours .saura fuir les brisanl.s. . son apiiel jamais le plaisir n’est rebelle. Elle rit. elle joue, elle chante, elle est belle, Elle e.sl riche île ses (piinze ans. Même au bal . l’autre soir, un jeune hiinuue au fnml p.il Auprès d’elle est venu s’asseoir par intervalle , 11 la magnétisait de son regard brûlant . La crainte contraignait ses lèvres à se taire ; L’amour habite un temple entouré de mystère (Jue l’on n’aborde ipi’en tremblant. ■Mais d’où vient cette sombre et vague rêverie ’ ? D’où vient que de son front la beauté s’est flétrie . (Jue ses yeux demi-dos s’ouvrent languissammenl ’ l )i pressentiment vague a visité ses veilles . El dans la solitude un sylphe à se.s oreilles A murmuré le nom d’amant.