2Ï8 LA JKIM’ : hlLMi.
iJe nos aflliftioiis vous (.Mes le renièile , O liésois fiisilil’s ! celle t|iii vous iiossi-de A (le ()U(ii réjouir noire oreille et nos yeux. Qui ne sV’panouit à voir la jeune lille. Et son visage d’ange, el son (eil (jui pOlille A l’omlire d’un icseau .soyeux >
Que de eliariue eu sou air, eu sa deuiarclie ! il seiiililc Que Dieu, pour la l’oruier, ail voulu jointlre eiiseiulik’ Ce ([u’ont de plus suave et la terre el les eaux , lliehes teintes des Heurs, doux regard des gazelles, Corsage gracieux connue les demoiselles Qui volligenl sur les roseaux.
Avant {|u’elle ait parlé , de sa bouche de rose Est prête à s’échapper ([uehiue charuiante chose, Connue sort d’un beau vase un neilar précieux. ."^H parole a du miel , et sa voix est plus douce Que le gazouillement du hoiivreiiil dans la mousse, De l’alouette dans les cieux.
Sur .son pudicpie front se reflète son àme : D’une charité sainte elle ressent la tlauune, l^lle sait de hienl’aits peupler son .souvenir ; Ses mains sont pour donner ouvertes à tiuile heure : Les (lauvres mendiants au seuil de sa demeine Ne passent point sans la bénir.
N’êles-vous point touchés des .soins (ju’elle dispense A l’animal (pii vit comme à l’iionnne (pii pense, Soit (pielle mène en laisse un agneau favori , Soit (pie le |)assereau la suive à tire-d’ailes, Ou (|ue de .son giron les blanches tourterelles Recherchent le uLoelleux abri ’
Elle est bonne et pieu.se ; ardente à la jirière , On la voit à l’église, à C(’)té de sa mère. Tourner dévotement les feuillets d’un missel. Elle chante, elle prie, el la bonté divine Sans doute a distingué celte voix argentine Dans le concert universel.
Parfois s’agenouillant an fond d’ime chapelle, Les pt’chés innocents (pie .sa candeur révèle Font monter un sourire au front du confesseur. Elle olïre à Dieu reiiiçiis d’une àme sans reproche, Et le recueillemeiil l’cleve el la rappniilie Des aniies diuil elle c-. ! la sirur.
