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<) vous iliiiil 1.1 sanle robiLsIr, llmissaiili’, Iles plus litlips r.stiii» |H.|ii soiiir liiiiniiihaiile, Approchi’z :

Bekchoi X.

(S>ï~è-t>. ,-^ ,^^ ? "•■’*iesélraii} ;or, VOUS avez vinm-cini] ans PI vous venez pleurer à Paris la perle d’un oncle niiljioiinaire. Après avoir essayé fie toutes les dislraclions, admiré convenablemenl (ouïes les merveilles de lacapiiale du monde civilisé, le superbe damier de la place Louis XV, pvec ses cavaliers de marbre, ses rois el ses reines de |pierre el ses pions dores ; les pirouelles h anitle droit ■desdemoiselles Elssler, la ménagerie royale, ladiambre (les députés et les concerts Musard ; — un soir, en sortant d’un restaurant renommé où vous avez fort mal dîné pour ^0 francs, vous vous étonnez loul h coup d’avoir oublié, dans vos importantes explorations, une des plus intéressantes curiosités de Paris. — une cliose nui a sa physionomie particulière, piquante, mobile et toujours originale ; une cliose qui vous attire el que vous redouiez peut-être comme un bonheur longtemps rêvé — une chose évidemment bonne en elle-même, elque vousavez bien le droit de trouver détestable, — ce qui liiit le sujet de cet article. Donc, le lendemain, quelques ininnies avant six heures, vous vous acheminez, sous la conduite d’un cicérone de vos amis, vers le boulevard Italien on riinc des principales rues qui l’avoisinent, et vous montez ensemble an premier ou an second étage d’une maison de belle apparence. Là on vous introduit dans un masiilllque salon, occupé déjà par un cercle nombreux et brillant. Votre prolecteui vous piésenle, sans trop de cérémonies, "a la maîtresse de la maison, qui vous accueille comme un 27