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I. ii ;iii’ ; hACTiuci ;.

A inéie iruclrifi" s’iippelle usscz mMioialeiii«Mil luadaiiic lie Sainl-Roberl tille a ciiiquaiilc ans, les restes d’iiii eœiir sonsilile el une lille sur la lêle de laquelle reposeiil toutes ses espéranees. — Madame de Saliit-liiiliert est — ou une ancienne soubrette de coiucdic qui a longtemps fait les lUMIces de Vlti y-le-Franeflis, de nuimper-Corenlin. (rOudenarde et autres villes de eette iniporlance ;

— ou une coquette éiiiérile qui avait obtenu un bureau de ioteiie, sous la brandie aînée, jiai- la protection d’un Meux clievalier de Saint-Louis, et (pi’un vote de la elianibre des députes a cliassc’e de son antre aléatoire ; — ou entin une e-porlicre de la rue Coipienard, ijui s’csi sa’iijnie des qualrc veines poui’ faire entrer sa clière enfant dans les classes du Con. servatoireellui assurer une position brillante. Mais madame de Saint-Mobert n’avoue aucune de ces oriijiues ; depuis ipie sa lille Aurélie a débuté avec quel(|ue succès sui un lliéàtre. elle les trouve de trop bas éla^’e. Il lui faut des antécédents de meilleur aloi. (1r voici l’iiisloire (pfellea lait réiliijer par un écrixain public, iprclli’ a apprise partHPur, et qu’elle raconte ii tout propos :

(I M. (le Saint-Iiobert était, du temps de l’antre, ofticiei’ supérieur dans un régiment de la vieille. Son pbysique était si avantageux, qu’on ne l’appelait ipie le beau Saint-Iiobert. Plusieurs fois le petit caporal, en passant la revue de ses grognards, lui donna de petites tapes sui- la joue. Ces différentes circonstances me déterminèrent "a lui accorder ma main, malgré l’opposition de ma famille, qui revenait de l’émigration et qui était infectée de préjugés. Aurélie naquit de cette union. Pauvre enfant ! le ciel ne devait pas longtemps lui laisser son père ! » Ici la Sainl-Piobert lire île son sac un ^rand inouclidir a carreaux bleus, cl essuie