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En voyant cet outrage,
Je me repens toujours,
Qu’au mépris des Amours,
J’ai parlé sot langage :
Foutu complot,
Lâche et si sot ;
C’est un Aristocrate,
Entends-je dire en mon malheur ;
Traitons-le en toute rigueur,
Et n’éprouvons que la douceur
D’un gros vit démocrate.

D’avanie sans pareille,
Combien je suis à bout !
Et pour foutre un bon coup,
J’offrirais une oreille :
Mais mon engin,
Qui, sans conin,
Va déserter la place,
M’inspire bien mieux que l’autel.
Je vais courir en un bordel,
Sous l’habit d’un autre mortel,
Et foutre une conasse.


Les Fouteries chantantes, 1791 - Fleuron - Etoile
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