Page:Les Fouteries chantantes, 1791.djvu/38

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 18 )

Cazalès.


Ne sois pas si fière Putain ;
Vois, considère aussi ma pine,
Que tu branlais soir et matin ;
Viens, ma charmante couillardine ;
Je bande comme un enragé,
Et mon vit te rendra bien aise ;
Ne me donne donc pas congé
Comme à un foutu bande-à-l’aise.  (bis)

La Branleuse.


J’aimerais mieux, foutu gredin,
Branlotter le vit d’un mulâtre.
Le secouer d’un air badin,
Enfin, un vit opiniâtre,
Que de chatouiller de ma vie
La pine d’un ariſtocrate ;
Je ne fit jamais de folie ;
Allons, fouts-le-camp, car j’ai hâte.  (bis)

Cazalès.


Puisque par un refus cruel,
Tu fais tant mépris de ma couille,
Je vais en un autre bordel