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La Fouteuse infatigable
Je fouterai sans cesse,
En dépit de maman.
Non, rien ne m’intéresse
Que le vit d’un amant.
Quand je sens ses deux couilles,
Je pâme de plaisir,
Et bientôt je m’embrouille,
Son vit me fait mourir.
Maman, dans son jeune âge,
Foutait sans doute aussi :
Et mon père, je gage,
Dut avoir un bon vit.
Il n’est plus de ce monde ;
Mais je vois que maman,
Dans sa douleur profonde,
Le voudrait voir vivant.