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reste, c’est le service de la main, ou la fouterie en cuisses et en tétons.

Demande.

Une fille peut-elle se servir de toute la finesse de son sexe et de l’art enchanteur qu’elle possède, pour soutirer de son fouteur ou de son miché le plus d’argent qu’elle peut ?

Réponse.

Oui ; quand la supercherie n’est point de la partie, et que la bonne foi guide toutes ses tentatives, elle peut employer l’art des sirènes ; mais il faut qu’elle y joigne aussi l’honnêteté des procédés et point d’escroquerie ; elle ne fait alors que son métier, et l’homme n’a point à se plaindre de la faiblesse qui l’a fait céder à ses instances.

Demande.

Une putain doit-elle se livrer à tous les caprices des hommes ?

Réponse.

Quoique tous les genres de fouterie doivent être familiers à une putain, il en est