Page:Les Folies amoureuses d’une impératrice ; Catéchisme libertin, 1900.djvu/71

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 23 —

Le forgeron atrabilaire,
Qui de son antre ténébreux,
Tout en boîtant vint à Cythère
Attrister les Ris et les Jeux.
De Vénus salir la ceinture.
Effaroucher la volupté.
Et souiller le lit de verdure
Qui sert de trône à la Beauté,


je ne lui connais point de charmes qui puissent le faire recevoir gratis ; il faut qu’il paye au poids de l’or le plaisir qui le suit : c’est le prix de sa turpitude. Qu’une putain donc le plume, qu’elle en tire pied ou aile, c’est le secret de son art. Il lui doit sans doute ce tribut pour les outrages qu’il fait chaque jour à la volupté.

Demande.

Comment doit se comporter une putain lorsqu’elle a donné dans l’œil à quelque bon fouteur ?

Réponse.

Il faut d’abord qu’elle mette celui-ci à son aise, et qu’elle le soit aussi avec lui. On sait que le premier compliment d’un