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Ce serait bien le cas de m’étendre ici sur vos vertus lubriques et sur les talents licencieux qui vous ont mérité, à si bon droit, le titre glorieux de fouteuse incomparable ; mais vous n’aimez que le foutre, et tout autre encens vous déplaît ; comme vous ne foutez que pour le plaisir de foutre, on ne saurait mieux vous faire sa cour qu’en vous parlant de ce qui intéresse le plus votre passion favorite.

J’ose donc espérer que ce Catéchisme aura votre approbation ; si je n’ai point détaillé ce sujet avec ce sel et ce piquant dont il pouvait être susceptible, vous voudrez bien considérer le peu de temps que j’ai eu à traiter la matière ; j’étais d’ailleurs sûr qu’il ne fallait qu’indiquer les premiers éléments d’un art qui est presque inné avec votre sexe, et je ne doute point que, par les heureux commentaires que vous serez à même de suppléer à cet ouvrage, il n’acquière bientôt ce degré de perfection qui lui assurera un des premiers rangs parmi les livres de ce genre ; les progrès rapides que vos élèves seront