Page:Les Folies amoureuses d’une impératrice ; Catéchisme libertin, 1900.djvu/38

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 36 —

— Ah ! gémissait l’Empereur, que doit penser l’Impératrice ? Elle m’attend sans nul doute, et je ne suis pas prêt.

— Je vous l’avais bien dit, sire, répondait hypocritement Jonas, qui connaissait certainement le motif de cette impuissance, mais vous n’avez pas voulu m’écouter, et hier, vous avez baisé à couilles rabattues sans vous soucier du sperme que vous avez prodigué. Aujourd’hui, ce sperme vous fait défaut, et la vigueur de votre pine est éteinte.

— Que faire ? que faire ?

— Attendre.

— Attendre ? Mais je ne le puis, je…

À ce moment on gratta à la porte.

— Va voir qui c’est, dit l’Empereur.

Jonas alla ouvrir et revint presque aussitôt.

— Sire, fit-il d’une voix grave, le quart-d’heure de Rabelais est arrivé.

— Hein ?

— L’Impératrice vous demande.

— C’en est fait, gémit le souverain en sortant de sa baignoire, — ce qui eut pour résultat de faire prendre un bain au pauvre