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pour lui permettre de remplir tout au moins ses devoirs conjugaux. D’ailleurs, avec lui, elle ne pouvait se montrer libertine ni se laisser aller, pour la première fois, à tous les emportements de son tempérament de feu. Mais elle ne ferait pas trop la prude et agirait selon ce qui se passerait. Elle était maîtresse de ses sens, elle verrait bien !

Mais elle comptait sans son hôte.

Jonas, lui, s’était juré que, pendant sa nuit de noces, l’Impératrice serait fougueuse, ne se possédant plus, et que, prise subitement d’un delirium érotique, elle exigerait de son mâle toutes les jouissances permises à une femme nouvellement mariée.

Pour tenir son serment, il avait acheté la camériste particulière de la nouvelle Impératrice. Celle-ci, à un moment donné, devait offrir à sa maîtresse, comme venant de l’Empereur, les fameuses dragées infernales, avec prière d’en absorber quelques-unes comme preuve d’amitié.

Et Jonas avait réussi dans son œuvre.

Un peu avant minuit, la nouvelle Impé-