et nue, dans le vaste lit où déjà plusieurs
rois et reines ont fait l’amour, vous attend ;
vous, vous êtes passé dans votre cabinet
privé, celui-ci, et avec mon aide, vous vous
êtes déshabillé comme vous le faites en ce
moment. (Ce disant, Jonas enlevait la robe
de chambre, puis la chemise du maître qui
se laissait faire complaisamment). Et vous
vous trouvez à poil comme vous l’êtes
maintenant, vous vous remettez sur la
chaise longue et vous examinez, comme
vous les avez examinés tout à l’heure, les
différents objets érotiques étalés sur le
guéridon ; une douce langueur s’empare
bientôt de tout votre être, vous ne bandez
pas, mais une sensation agréable vous pénètre.
Pendant que vous examinez photographies
et aquarelles, une main familière,
la mienne, vous caresse les flancs, pendant
qu’avec un plumeau, mon autre main vous
évente la bite, comme si elle était couverte
de poussière. Tenez, comme ceci :
Et Jonas, saisissant un plumeau, fit des deux mains, sur le corps du monarque, le manège indiqué. La chair frémit aussitôt, car le chatouillement de Jonas était savant,