Page:Les Folies amoureuses d’une impératrice ; Catéchisme libertin, 1900.djvu/13

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 11 —


découvrait une touffe superbe de poils roux, frisés, formant comme un tapis épais de mousse, autour d’une fente hardiment tracée. Mes doigts, alors, écartaient doucement le taillis soyeux et découvraient un bouton savamment planté, rouge comme une émeraude et frais comme une fraise de bois. J’approchai mes lèvres de cette fente qui, peu à peu, s’entr’ouvrait comme une coquille habitée, et j’en humais le parfum griseur, assez semblable à celui des algues marines, rejetées par l’océan. Et tout à coup ; de ce bouton s’échappait un petit jet que mes lèvres buvaient avec ravissement, comme la rose, le matin, rafraîchie par la goutte de rosée. Alors, ô mon ami, un étrange phénomène eut lieu. Entre mes cuisses, je sentis mes couilles durcir, pendant que ma pine, lentement, bien lentement se redressait. Bonté du ciel, l’effet de ce jet échappé du bouton de ma divinité avait été magique. Je bandais, mon ami, je bandais ; et, dans ma douce béatitude, dans le ravissement de mon extase, croyant tenir dans mes bras le corps frémissant de cette idole, je dé-