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bal, j’eus le plaisir de lui tâter le fessier. Ah, quel fessier ! mon ami. Deux globes de chair, durs comme du marbre, avec en plus, la souplesse du caoutchouc.

J’en frémis encore. Au contact de ma main caressante, ces fesses tremblèrent, s’écartèrent, et mes doigts sentirent une rainure, un chemin qui devait certes conduire au Paradis.

Je n’en dormis pas de la nuit. Je déshabillai cette superbe créature par la pensée. Déjà, je connaissais les seins, des seins qu’un corsage trop petit ne pouvait contenir, et qui, capricieux, fougueux, sortaient souvent de leur prison, pour se montrer, hardis, blancs et roses, robustes, tout vibrants à mes yeux enchantés ; j’avais senti le fessier, pétri certainement dans un bloc de granit, frémir sous mon attouchement ; maintenant, je la voyais nue, la croupe saillante, semblable à ces nymphes de l’île de Calipso qui faisaient miroiter sous le soleil, caressés par la vague mousseuse, leurs beaux cheveux d’or et leurs hanches marmoréennes, et mon œil, suivant le chemin où ma main s’était un instant égarée,