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qu’ils sont heureux ces mâles que la vue d’une femme met en érection !

Ce grenadier de la photographie, avec sa pine, raide comme une barre de fer, redresse la tête avec la fierté d’un roi. On sent qu’il ne doute de rien, qu’il est au-dessus de tout, et que le sperme qui jaillira de ses couilles bouillonnantes, en lui procurant le spasme divin, le rendra pour un instant le plus heureux des mortels. Ah ! tiens, pour posséder une pine pareille, je donnerais volontiers cette main qui ne sait que caresser des couilles flasques et un nerf ramolli.

— Ainsi, dit Jonas, la lecture de ces livres, la vue de ces photographies et de ces objets lubriques ne vous ont pas remué ?

— Si, moralement. J’ai éprouvé, certes, un plaisir infini. Mais l’érection, l’érection que je désire, que je veux, que j’attends, n’est pas venue. Et cependant, il me la faut. N’est-ce pas demain que je me marie ? Et à quelle femme ! À la plus belle, la plus lascive de la terre !

Je suis fou d’elle. Je la désire ardemment. Surtout depuis le jour où, dans un