Page:Les Folies amoureuses d’une impératrice ; Catéchisme libertin, 1900.djvu/107

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


La première fois


L’amour me prête encore ses armes ;
Mais ce Dieu m’a fait éprouver,
Qu’un premier triomphe a des charmes
Qui ne peuvent se retrouver.

La première fois que Lisette
Vint frapper mes yeux innocents,
Mon cœur sortit de sa cachette,
Et je sentis naître mes sens.

La première fois que Lisette
Me laissa toucher deux tétons,
Dont une ardeur douce et secrète
Agitait les petits boutons ;