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Le foutre en cet instant, en haut de mon échine,
Ramasse sans effort sa moussante ravine ;
Je le sens voiturer ses grumeleux bouillons,
Et prendre son logis au fond de mes couillons.
À ce renfort charmant, j’anime mon audace,
Je barre en conquérant les dehors de la place.
Climène, cher amour ! m’écriai-je, il est temps ;
Ranime ton ardeur, règle tes mouvements :
Un désir tout de feu s’empare de mon âme,
Mon cœur est absorbé… doux objet de ma flamme,
Serre-moi dans tes bras… je jure par les cieux,
Que de tous les mortels je suis le plus heureux…
Tu ne me réponds point… attends… quoi donc, cruelle,
Tu veux me prévenir… que cette gorge est belle !…
Que ne suis-je tout vit dans ton amoureux con…
Là, je foutrais mille ans à triple carillon…
Donne-moi pour garant de ton amour extrême,
De ces baisers de choix… Ah ! volupté suprême…
Ah ! foutre, poursuis donc… que je sens de douceur…
Je n’en puis plus… je cède… mes délices… mon cœur…
Unissons nos plaisirs… la force m’abandonne…
Le jour s’évanouit, et la nuit m’environne…
Pousse… achève… grands dieux… quel ravissant retour…
Qu’attends-tu ? je décharge… ah !… j’expire d’amour…