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le poème antique sur les vœls.

l’ombre de helge.

35. Je le dis maintenant, rien n’est impossible, tôt ou tard, auprès de la montagne de Séva, puisque tu sommeilles dans les bras des morts, blanche fille de Hœgne ; et cependant tu vis, quoique appuyée sur mon sein royal !

36. Mais il est temps de reprendre les chemins rouges, laisse mon cheval fouler le sentier aérien ; il faut arriver à l’ouest du pont de Vindhjælm, avant que le chant du coq réveille le peuple victorieux de Walhall.

(Helge et ses compagnons entrèrent alors dans leur demeure ; mais Sigrun retourna chez elle. Le second soir, Sigrun fit faire sentinelle par sa suivante sur la colline tumulaire ; mais lorsque Sigrun y arriva, au coucher du soleil, elle chanta.)

sigrun.

37. Il serait arrivé maintenant, le fils de Sigmund, s’il devait venir des salles d’Odin. L’espérance de revoir le roi diminue, je le sais, quand les aigles s’envolent des frênes, quand le monde entier sort de ses rêves.

la suivante.

38. Ne sois pas assez extravagante, descendante de Skœld, pour te rendre seule dans le monde des esprits. Les ennemis morts ont plus de force la nuit que le jour.