Page:Les Eddas, trad. Puget, 2e édition.djvu/296

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
282
le poème sur vœlund.

punir. Il n’est pas d’homme d’une taille assez élevée pour t’enlever de dessus ton cheval, ni assez fort pour t’abattre d’un coup de flèche à la hauteur où tu planes dans les nuages. »

37. Vœlund se souleva en souriant dans les airs, mais Nidad resta mécontent à terre.

38. « Lève-toi, Takrôd, le meilleur de mes esclaves ! invite Bœthvild, la jeune fille aux beaux sourcils, à mettre ses habits de fête pour venir parler à son père.

39. « Ce qu’on m’a dit est-il vrai, Bœthvild ? as-tu été avec Vœlund dans l’îlot ? »

40. Oui, Nidad, on t’a dit la vérité ; Vœlund et moi nous avons été assis ensemble dans l’îlot durant un moment de malheur. Hélas ! pourquoi en a-t-il été ainsi ? Je ne pouvais rien lui faire, et je n’eus pas la force de lui résister.