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LE POÈME DE FJŒLSVINN.

naissent les racines d’où il sort ; le feu et le fer ne peuvent lui nuire.

vindkall.

22. Maintenant, réponds, etc. Que deviendra cet arbre, ce bel arbre, puisque ni le feu ni le fer ne peuvent lui nuire ?

fjœlsvinn.

23. On doit mettre ses fruits sur le feu pour les femmes malades ; ce qui était à l’intérieur sort promptement : telle est leur vertu sur l’espèce humaine.

vindkall.

24. Maintenant, réponds, etc. Quel nom donne-t-on au coq perché sur cet arbre élevé ? Il est tout resplendissant d’or.

fjœlsvinn.

25. Il s’appelle Vidofner, et se tient dans l’air pur sur les branches de Mimer. Surtur lui occasionnera un chagrin de longue durée.

vindkall.

26. Maintenant, réponds, etc. N’est-il point d’armes qui puissent précipiter Vidofner dans l’abîme ?

fjœlsvinn.

27. Lopter en a fait une appelée Hœvatien, en des-