Page:Les Eddas, trad. Puget, 2e édition.djvu/231

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
217
LE VOYAGE DE SKIRNER.

vers les brouillards et le feu prodigieux ; donne-moi le glaive qui frappe de lui-même les races de géants.

frey chanta.

9. Je te donne le cheval qui te portera à travers les brouillards et le feu prodigieux ; je te donne le glaive qui frappe de lui-même, quand celui qui le porte est puissant.

skirner parlant au cheval.

10. Il fait sombre dehors, c’est un temps propice pour notre voyage ; hâte-toi de franchir les montagnes couvertes de rosée ; nous reviendrons ensemble, ou bien l’énorme géant nous aura pris tous les deux.

(Skirner chevaucha dans Jœtenhem vers la demeure de Gymer ; des chiens méchants étaient attachés à la porte de la palissade qui environnait la salle de Gerd. Skirner se dirigea vers un berger assis sur la colline, le salua et chanta.)

14. Dis-moi, berger assis sur une colline, et qui gardes toutes avenues, comment il faut s’y prendre pour parler à la jeune fille malgré les chiens de Gymer ?

le berger chanta.

12. L’un ou l’autre, tu es près de la mort ou déjà mort. . . . . Jamais tu ne parleras à la bonne fille de Gymer.

skirner chanta.

13. Pour celui qui a envie de voyager, il y a mieux