Page:Les Eddas, trad. Puget, 2e édition.djvu/159

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
145
LES POÈMES D’ODIN.

25. J’en sais un dix-septième, et l’aimable fille restera longtemps avec moi. Ces chants-là, Lodfafner, tu les ignoreras pendant des années ; mais ce il serait bon et utile pour toi de les connaître, de les apprendre.

26. J’en sais un dix-huitième ; je ne l’enseignerai jamais à la jeune fille, à la femme de l’homme ; ce qu’on est seul à savoir a toujours plus de prix, à moins que je ne le dise à celle qui me serre dans ses bras ou à ma sœur.

27. Maintenant le poëme solennel a été chanté dans la salle haute et autour de la salle. Ce poëme est utile aux fils des hommes et nuisible aux fils des géants. Vive celui qui le chante ! Vive celui qui le sait ! Vive celui qui le comprend ! Vive celui qui l’entend !