Cette page n’a pas encore été corrigée
II
Voilà. Je ne m’attendais pas à cette joyeuse rencontre avec Pauline. Cependant cette rencontre me fait mal.
Mon troïka a parcouru au vol ces vingt werstes. Je me suis habillé à la hâte, et lorsque je suis arrivé devant la maison du père de Pauline, j’ai été tout étonné de reconnaître qu’il était de si bonne heure, que la porte et les fenêtres de cette habitation chérie étaient encore closes, que tout le monde dormait. Seul, le vieux concierge était éveillé et balayait le trottoir. Il m’a reconnu et s’est approché de moi.
— Ton maître, ai-je demandé, est-il à Moscou?
— Grâces à Dieu! il est ici.
