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Me bourraient l’ con la nuit, le jour,
V’la ce que c’est qu’un’ fill’ d’amour.

J’ branlais les pin’ et j’ les suçais,
J’avalais l’ foutr’ comme un œuf frais.
À tous les goûts je me prêtais,
Et pour camarade
J’avais un’ tribade,
J’ nous gamahuchions tour-à-tour,
V’la c’ que c’est qu’un’ fill’ d’amour.

Elle avait la langu’ dans mon con,
Et j’lui chatouillais l’ trou fignon,
Ça lui faisait remuer l’ croupion.
Parfois la maqu’relle,
Fourrait une chandelle.
J’vous fais cet aveu sans détour,
J’ suis franch’ comme un’ fill’ d’amour.

À force d’avoir tant foutu,
Mon con n’ fait qu’un avec mon cu :
Il est plus larg’ qu’un vieux bahu.
L’ timon d’un’ charette
N’ s’rait qu’une allumette,
Et l’ mitron l’ prendrait pour son four,
V’la l’ destin d’un’ fill’ d’amour.