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bain, un officier vint pour lui parler, on le fit entrer, et elle se frottait, se couvrait de pâte d’amande pour s’embellir la peau ; elle offrait ses charmes aux regards du militaire qui bandait d’une manière éclatante, la protubérance de son vit le prouvait. Il paraît qu’elle voulut juger de sa qualité. Elle dit à sa femme de chambre de le conduire dans le salon pour qu’elle pût sortir du bain. Dans dix minutes cela fut fait, et elle vint le rejoindre vêtue d’un simple peignoir, retenu par une ceinture de ruban rose.

Elle demanda excuse, et prit place sur un canapé qui se trouvait là. Après avoir dit quelques mots à l’officier, elle sonna : la femme de chambre parut ; elle lui donna une commission à faire sur-le-champ, avec ordre de fermer la porte exactement. La femme de chambre disparut. La dame s’assura de la clôture, et revint, légère comme le zéphir, se placer sur le canapé.