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donna pour arrhes. Elle fit sa toilette, et promit de revenir pour dîner. Elle sortit.

Un instant après, une autre femme se présenta ; elle était jolie, très parée, d’une taille bien prise : sans être trop grande, c’était enfin une petite maîtresse dans toute la force du terme ; je la reconnus encore : c’était l’épouse d’un épicier en gros de la rue des Singes, qui l’avait quitté pour vivre en liberté, et foutre à bouche que veux-tu, avec le premier venu qui lui inspirait ce désir. Si ce caprice lui passait par la tête, il fallait qu’elle le satisfasse sur-le-champ : je vais en fournir deux preuves convaincantes.

Elle jasait un jour à la porte de sa chambre et sur l’escalier avec le neveu d’un général qui l’entretenait : elle voulut comparer celui-ci à l’oncle, et elle s’arrangea de manière à ce qu’il l’enfilât

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