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n’était pas cette délicatesse, ce je ne sais quoi qu’on ne peut définir, qui caractérisaient Julie, cet excès de pudeur, de candeur et d’innocence qui a quelque chose de surhumain ! mais qu’elle était belle ! je bandais à percer la porte avec mon vit ; la dame de maison n’y put tenir, elle se leva, et la couvrit de baisers. L’autre se livra à tout ce qu’elle voulut, alors sans songer que j’étais spectateur, je fus témoin d’une scène de tribaderie des plus complètes. Ces deux femmes jouissaient avec fureur. Ah ! chère Adrienne, fous-moi, si tu veux que je sois heureuse. Elle se leva, et prenant un godemiché à ceinture dans son armoire, elle virilisa son amie, qui lui enfonça dans le con un vit postiche d’une grosseur énorme ; il y entra sans difficulté. Le lecteur dira avec moi : elle n’était pas étroite.

Adrienne fut arrêtée sur-le-champ. Elle avait besoin de cent francs, on les lui