nous aurons dîné, vous viendrez avec lui à mon domicile. Mon ami, nous accompagnera, et lorsque nous saurons ce qui vous est arrivé, nous aviserons ensemble aux moyens de vous arracher au malheur qui paraît vous poursuivre. Persuadez-vous bien que je ne veux point en abuser, et que vous trouverez en moi un protecteur et un ami, si comme j’aime à le croire, vous le méritez. Elle me remercia, ainsi que le jeune homme, et le calme reparut sur sa charmante physionomie.
Mon ami et moi nous nous empressâmes de terminer notre repas ; le jeune couple en fit autant. Après avoir payé, nous sortîmes ensemble, et une voiture nous conduisit promptement chez moi. La présence d’une dame ne parut nullement suspecte à mon portier, ni à mon domestique, et nous fûmes bientôt dans mon salon. La jeune personne paraissait un peu confuse et intimidée, je la rassurai et elle commença ainsi son récit :