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des couilles, foutre de quarante manières, d’après l’Arétin ; flageller de vieux paillards impuissans pour les faire bander et gamahucher la dame de maison, qui a voulu avoir ses prémices ; car toutes ces maquerelles sont des tribades renforcées.

Ces malheureuses filles d’amour sont tellement énivrées, qu’elles ne font un retour sur elles-mêmes que lorsqu’il n’est plus temps de sortir de l’ornière du vice. D’ailleurs, elles sont sous la puissance de La dame de maison, qui les a fait enregistrer au bureau des mœurs ? Il faut voir les maquerelles les conduire pour la prise d’habit, et pour obtenir la protection de ces messieurs, pour être admises dans le corps des putains et des filles soumises ! Lorsque la dame de maison se plaint d’une de ses pensionnaires, comme elle est juge et partie, la délinquante est punie et un mois de prison lui apprend à connaître ses devoirs : il faut de la subordination. Parmi ces dames de maison, il