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hale des bordels et des cons, qui en sont le sale ornement, n’est pas moins dangereux.

La graine des filles d’amour, des putains, des prostituées, des filles publiques, des garces de tous les genres, de toutes les couleurs, fertilise, pullule, et s’accroît chaque jour dans Paris, plus que le chien-dent et les herbes parasites dans nos campagnes. La paresse, l’amour du luxe, du libertinage, meublent et alimentent chaque jour les bordels.

Les filles ou femmes qui ne les habitent pas à poste fixe, y viennent le soir en succursalistes, desservir le temple de Vénus et les autels de Priape. Les fleuristes, les modistes, les couturières, les blanchisseuses de fin, les polisseuses, les brunisseuses, accourent chercher dans un bordel un supplément à leur salaire journalier ; il y a même quelques femmes mariées qui se livrent à ces exercices li-