Page:Les Dames de maison et les filles d’amour.djvu/107

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 101 —

barrassé, car la jolie mercière me paraît très attachée. Au reste, nous verrons ; comme je vais changer de logement, elle ignorera ma nouvelle adresse.

Que nous sommes singulièrement organisés ; j’adore Julie, et je bande encore pour Elisa, et lorsque j’ai vu les femmes de la dame de maison, je les ai désirées, et je les aurai. Ce n’est pas une infidélité que je veux faire ; mais seulement pour avoir un objet de comparaison avec Julie, et elle sera toujours à son avantage.

Je sortis du bordel à la nuit, en promettant à la dame de maison de revenir. Elle m’offrit tous ses services, et je ne les refusai pas, on ne sait pas ce qui peut arriver ; il fait bon d’avoir des amis partout, au bordel comme en enfer.

J’ai épousé Julie, il faut faire un fin ; je suis plus heureux que je n’osais l’espé-