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contées dans les Caquets soient empruntées aux œuvres de Deslauriers. Malgré tout, entre le style et le genre d’esprit de l’auteur des Caquets et le comédien de l’hôtel de Bourgogne nous trouvons une différence trop grande pour accepter ce rapprochement. Nous croyons plutôt que c’est dans la magistrature parisienne qu’il faut chercher l’auteur anonyme. Quel que soit le rang qu’il ait eu, quelle que soit la profession qu’il ait exercée, on ne peut lui refuser une grande connoissance des affaires politiques et religieuses de son temps. Plusieurs des opinions qu’il émet sont dans un tel accord avec celles que professoit le cardinal de Richelieu qu’il est impossible de chercher l’auteur anonyme autre part que dans les serviteurs du célèbre ministre. Un heureux hasard fera peut-être un jour découvrir ce petit mystère, resté jusqu’à présent impénétrable.

Les Caquets de l’Accouchée, avons-nous dit plus haut, furent publiés dans le cours de l’année 1622, sous des titres différents. Voici ces titres, que nous copions sur les originaux :

1º Le Caquet de l’Accouchée. MDCXXII, in-8 de 24 pages, y compris le titre.

2º La seconde Après-Disnée du Caquet de l’Accouchée. MDCXXII, in-8 de 32 pages, y compris le titre.

3º La troisiesme Après-Disnée du Caquet de l’Accouchée. MDCXXII, in-8 de 32 pages, y compris le titre.

4º La dernière et certaine Journée du Caquet de l’Accouchée. MDCXXII, in-8 de 24 pages, y compris le titre.