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LES BORDELS

DE PARIS.


L’expérience apprend tout, et l’on nous saura gré sans doute de tourner au profit du monde, et d’abord de la capitale, tout ce que nous a appris la cruelle expérience.

Jeunes encore, nous avons déjà fourni une bien longue carrière ; Dillon et la Froliere aux dépens de leurs corps, mais toujours aux frais et deniers des courtisanes ; Sartine plus généreux, aux dépens de sa personne et de sa bourse.

Réunis à la fois tous les trois sur le même point (celui de l’aimable et tendre Adeline), nous attendions un jour les faveurs de cette divinité si long-temps et si souvent adorée, de cette divinité qui n’est heureuse que par les libations et