Page:Les Aventures de Huck Finn.djvu/180

Cette page a été validée par deux contributeurs.

tionner à propos de l’Angleterre, et à plusieurs reprises je me trouvai embarrassé.

— Avez-vous jamais vu le roi d’Angleterre ? me demanda-t-elle.

— Je crois bien ! Il venait tous les dimanches à notre église.

— Je me figurais qu’il demeurait à Londres.

— Certainement. Où voulez-vous qu’il demeure ?

Il se sentirait bien plus à l’aise si l’on ne dérangeait rien.
Il se sentirait bien plus à l’aise si l’on ne dérangeait rien.

— Alors, comment avez-vous pu le voir, puisque vous habitiez Sheffield ?

Je me mis à tousser, comme si j’avais avalé de travers, afin de me donner le temps de réfléchir, puis je répliquai :

— Le roi ne reste pas toujours à Londres ; il vient chaque été à Sheffield prendre des bains de mer.

— Des bains de mer à Sheffield ! Sheffield n’est pas un port de mer.

— Qui vous dit le contraire ?